Bonne fête à tout les Jacques
Bonjour. Aujourd'hui le soleil brillera au nord, au sud, à l'est et à l'ouest sur tout le pays. Et nous fêterons les Jacques. Bonne fête à tous les Jacques, Jacqueline, Giacomo, Jack, Jackson, Jacob, Jakes, Jaime et Jaimie, James, Jim, Jimmy,Yacoub, Yago et Diego, Yahaqob, bonne fête, Monsieur le président.
Y a t-il des Jacques dans la salle ?
Quoi ? me dites-vous, nous sommes protestants, nous ne fêtons pas les saints ! Et vous avez raison. Mais pourquoi, au fait ? Alors, moi, je ne savais pas trop et donc j'ai fait des recherches. Il faut faire un retour en arrière dans l'histoire de l'église.
Les noms des saints patrons
Notre civilisation actuelle nous identifie grâce à un système de deux noms : le prénom et le nom de famille.
Au Moyen Age, il n'y avait qu'un nom, souvent d'origine germanique jusqu'au 10e siècle, puis peu à peu d'origine chrétienne, et parfois un surnom. Puis le nom devint prénom et le surnom devint le nom de famille vers le 13e siècle.
L'usage de calendrier associant un jour/un prénom semble assez ancien, sans que ce soit forcément des noms de saints. Ce peut être aussi des listes de prière. Ces listes étaient différentes d'un lieu à l'autre. Elles pouvaient inclure le nom du saint sur la date où l'église organise sa fête annuelle.
Dans le même temps, on attribuait aux églises le nom de leur fondateur (comme saint Martin), mais si l'église avait la chance d'avoir des reliques de saints plus prestigieux, le nom de ce saint s'imposait. Une économie de marché s'installe autour du culte des saints : plus le saint est efficace à répondre aux prières, plus les pèlerinages amènent une foule nombreuse, et plus le marché de la ville marche bien. C'est la raison pour laquelle on a même observé des vols de reliques, celles-ci passant ainsi d'une paroisse à l'autre, d'une ville à l'autre !
Lors de la Réforme (en France, dans les années 1520/30), le culte des saints fut remis en cause par les protestants, car il tournait à l'idolâtrie.(Exode 20.1-5)[a] Et les protestants qui choisissaient pour leurs enfants des prénoms bibliques ont largement pioché dans le stock des noms de l'ancien testament.
En 1539, François 1er confie officiellement à l'église catholique la tenue des registres d'état civil.
En 1560 le concile de Trente il s'agit de la contre Réforme catholique rend obligatoire le nom chrétien choisi dans une liste officielle de saints au moment du baptême. La notion de saint patron, modèle, protecteur et intercesseur est donc renforcée.
Dans la foulée le pape Grégoire XIII réforme le calendrier julien qui devint le calendrier grégorien le 15/10/1582.
Dans ce contexte de guerre de religion, les protestants ne se sentent plus concernés par les notions de saint patron. Voici donc la réponse à notre question de départ.
De nos jours le calendrier des Postes, profane, suit l'usage d'attribuer un prénom à chaque jour, sans forcément respecter les évolutions données par les autorités ecclésiastiques romaines.
Alors quand j'étais petite, dans ma famille, on fêtait la Ste Christine le 24 juillet et la St Jacques le 25 pour mon petit frère. Nous avions des cadeaux qui nous aidaient à patienter jusqu'à l'anniversaire.
Les Jacques du nouveau testament
Mais revenons à Jacques maintenant. De quel Jacques parlons nous ?
- - Jacques se dit Jacobos en grec, c'est le même prénom que Jacob. Mentionnons donc pour mémoire Jacob le patriarche. La Genèse nous donne la signification de son nom : le Talon, ou le supplanteur, ou le trompeur, parce que Jacob prend par le talon son frère aîné Esaü.[b]
- - Jacques, fils de Zébédée, le patron pêcheur, et frère aîné de Jean, l'évangéliste. Tous deux font partie de la garde rapprochée de Jésus, tous deux sont apôtres. Jésus les appelle fils du tonnerre. Lui et son frère ont certaines ambitions d'être placés à la gauche et à la droite de Jésus dans son Royaume.
Leur mère s'appelle Salomé, elle suit Jésus depuis la Galilée, et elle est une des trois femmes qui se tenaient au pied de la croix et qui sont parties au tombeau le jour de Pâques. Jacques meurt décapité sous Hérode en 44 (Ac 12.3), c'est le second martyr chrétien après Etienne.
C'est ce Jacques là qu'on appelle le Majeur (le plus grand), pour le différencier de Jacques le mineur (le petit).
Des légendes au Moyen Age (9e siècle) racontent que son tombeau aurait ramené par ses disciples sur l'océan et se serait échoué sur les côtes espagnoles. Le tombeau aurait été trouvé par un ermite du 9e siècle dans un champ (campos) grâce à une étoile (stella) et il aurait contenu ses reliques à l'intérieur. Cette légende a donné naissance à St Jacques de Compostelle (Santiago de Compostella) et aux nombreux pèlerinages autour de ce lieu. J'ai appris que lorsque la saint Jacques tombe un dimanche, l'année devient une année jacquaire. Et tous les records d'affluence sont battus cette année, d'après l'Express, sur les différents chemins de Compostelle. - - Jacques le mineur, fils d'Alphée (2ème 1/3 du transparent): un autre parmi les 12 apôtres. Ce surnom le mineur ou le petit se trouve dans le texte biblique (Marc 15.40). Il a un frère qui s'appelle Joset, une mère qui s'appelle Marie et qui suit Jésus elle aussi. Elle aussi assiste à la mort de Jésus, et elle aussi se trouve au tombeau le dimanche matin. On ne sait pas grand chose de plus sur cet apôtre.
- - Jacques, le frère du Seigneur, surnommé le Juste. Et nous resterons en sa compagnie ce matin.
Jacques, le frère du Seigneur
Il est lui aussi le fils du charpentier, Ses frères sont donc Jésus, et aussi Joseph, Simon, Jude, et il a des surs. Sa mère est donc probablement Marie.
A cause de la similarité des prénoms, et en raison de leur dogme au sujet de la virginité perpétuelle de Marie, sa mère, certaines églises confondent Jacques le mineur fils d'Alphée, et Jacques le frère du Seigneur, pour ne faire qu'une même personne, qui serait cousin de Jésus. C'est une position que nous n'avons pas ici.
Ce Jacques là ne semble pas suivre Jésus avant la résurrection. Souvenez-vous de ce passage en Luc 8.19[c], où Jésus remet en place sa mère et ses frères en leur refusant un entretien alors qu'il est en pleine campagne d'évangélisation.
On ne sait pas trop comment Jacques se convertit. Ce qu'on sait, c'est qu'après la résurrection, Jésus lui apparaît personnellement (1 Cor 15.7)[d], et il est présent à la Pentecôte[e]. On le retrouve déjà chef de l'église de Jérusalem au moment où Paul devient chrétien (Galates 2.19[f] Actes 12.17)[g].
En Actes 15, Jacques fait partie de ce groupe dit « les apôtres et les anciens » qui vont prendre une décision importante lors de leur premier concile. Jacques fait un très bon discours en faveur des chrétiens non-juifs, dans un langage propre à emporter l'adhésion des chrétiens juifs. Ils vient apporter son soutien à Pierre, Paul et Barnabas, qui sont eux peut-être trop impliqués personnellement (Paul et Barnabas, car ils représentent l'église des non-juifs, et Pierre, qui a eu cette vision avec les animaux impurs). L'utilisation du « je » (je juge bon, je propose ) [h]montre qu'il est investi d'une autorité reconnue par l'église.
Plus tard, même si les judaïsants les plus attachés à la Loi se réclament de Jacques, celui-ci au contraire continue de soutenir Paul et de le conseiller pour échapper aux plus excités d'entre eux (en Actes 21)[i].
La tradition (Flavius Josèphe) rapporte qu'il est mort de la façon suivante, jeté du haut du temple puis lapidé, en 62 après Jésus-Christ, lors d'une émeute au sein des milieux juifs. Elle nous apprend que le surnom « le Juste » lui a été donné (Eusèbe de Césarée ).
Récemment, en 2002, vous avez pu en prendre connaissance par la presse, un épigraphiste et directeur de recherche à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, nommé André Lemaire trouve un ossuaire, petit tombeau de pierre blanche de 50 x 30 cm portant l'inscription « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus ».[j] Parlons-nous du même ? pour André Lemaire, c'est fort probable. [1] Pour d'autres, il y aurait démenti, ce serait un faux, une partie de l'inscription serait un ajout plus récent. En ce domaine, il est urgent d'attendre !
C'est à lui qu'on attribue l'épître de Jacques. Les spécialistes datent cette lettre très tôt, entre les années 45 et 49, avant le concile de Jérusalem, car la question des chrétiens d'origine non juive ne s'est pas encore posée. Il s'adresserait donc à une église ayant à peine une quinzaine d'années d'existence, avec les premiers problèmes de deuxième génération ( à titre de comparaison, l'église d'Ozoir va sur ses 30 ans !)
L'épître de Jacques
Que nous dit Jacques dans sa lettre ?
Tout d'abord, je voudrais vous rassurer : il est hors de question d'entamer l'étude verset par verset de cette lettre dans le cadre d'un seul message. C'est plutôt l'affaire d'une étude à conduire en semaine dans le cadre des réunions de quartier. Ici je voudrais juste que nous puissions garder une impression d'ensemble et comprendre comment ce Jacques là peut être un encouragement pour nous.
A première vue , on a l'impression que l'auteur passe d'un sujet à un autre, sans lien évident entre eux. Mais le lien existe pourtant.
Un appel au discernement.
Il me semble que toute cette lettre pourrait porter comme titre : « ne vous fiez pas aux apparences ! »
Peut-être Jacques a-t-il longuement médité sur la vie de Jacob le patriarche, dont il partage le nom, et dont le parcours fut longtemps marqué par la tromperie. Jacques a fait son choix : il ne sera pas Jacques le trompeur, mais Jacques le Juste.
Lire Jc 1.5-8
De nombreux mots dans toute l'épître relèvent du vocabulaire du jugement, dans le sens de discernement, estimation, interprétation, évaluation.[k]. C'est ce qu'il appelle la sagesse qui vient d'en haut.
Jacques nous dit : attention, ne restez pas à la surface des choses. Vérifiez ce qu'il y a dessous. Regardez.
Des exemples :
Exemples , sans lire toute l'épître, tournez simplement les pages avec moi. Je paraphrase :
- - Au chapitre 1:
- - Les épreuves, vous n'aimez pas ? mais elles cachent le travail patient de Dieu pour vous rendre parfaits
- - La condition sociale, à laquelle vous êtes si attachés : elle n'a pas d'importance, c'est une chose qui passe.
- - Notez les expressions : verset 16 « ne vous y trompez pas », verset 22 « ne vous abusez pas par de faux raisonnements »
- - Et voici un autre piège : se tromper sur soi-même, sur son état spirituel. Il détaille longuement celui qui se croit religieux mais qui ne met pas en pratique ; le chrétien du dimanche qui dès le lundi ne maîtrise ni sa colère ni sa langue.
- - Au chapitre 2:
- - Ne vous fiez pas à l'apparence des autres, à leurs signes extérieurs de richesse ou de pauvreté. Les critères de Dieu ne sont pas les nôtres et les pauvres ont droit à autant de respect et de considération que les autres. Toute discrimination est chose très grave.
- - Et puis il parle de la foi qui est morte sans les uvres. Autrement dit, si tu dis que tu es chrétien, cela doit se voir dans les relations aux autres concrètement. Sinon ça veut dire que ton discours sur la foi sonne aux et que je peux mettre en doute la réalité de ta foi. L'exemple de Rahab est choisi avec soin pour être choquant : si on se fie aux apparences ce n'est pas Rahab la prostituée qu'on donnerait en exemple aux générations à venir. Et pourtant Jacques le fait. Pourquoi ? Parce qu'elle prouve sa foi.
- - Chapitre 3
- - Autre piège de l'apparence : le prestige du prédicateur. Faire un message, prendre le micro devant tous. A moins d'être dans la catégorie timide, plusieurs d'entre nous rêvent d'être à cette place le dimanche matin. Et pourtant Jacques ne le conseille pas à tous. Si votre parole dérape en privé, ce n'est pas trop grave. En public, tout ce que vous dites pourra être retourné contre vous.
- - Chapitre 4
- - Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines : d'accord vous faites des efforts pour être clean, en gros. Vous vous trouvez « bien ». Ne mentez pas contre la vérité : il ne s'agit plus des actes qui sonneraient faux mais des pensées intérieures, des émotions telles que l'envie, la jalousie, les conflits, les frustrations.
- - Et aussi l'amertume contre Dieu pour les prières non exaucées, l'égoïsme qui pousse à chercher son intérêt personnel jusque dans la prière.
- - Et la médisance : avez-vous remarqué à quel point ces défauts peuvent pourrir la vie de l'église ? Si quelqu'un nouveau arrive, en se réjouissant de rencontrer des frères et surs et qu'il découvre que les chrétiens se tirent dans les pattes, que fera-t-il ? Il repartira rapidement, de peur d'être contaminé à son tour.
- - Autre piège, la toute puissance. Les termes plus anciens sont la gloriole, la présomption. Je fais des projets pour l'avenir, mais l'avenir ne m'appartient pas. Seul le présent m'appartient. Et le présent consiste à remettre son avenir à Dieu. Sinon ça veut dire que je suis dans la toute puissance, c'est-à-dire que je me prends pour Dieu.
- - Chapitre 5 :
- - les riches. Jacques ne semble pas les aimer beaucoup. Ceux qui sont visés sont des exploiteurs sans conscience sociale. Chez les ouvriers ils n'ont pas su voir les frères. Vous rendez-vous compte s'il fallait gérer les conflits sociaux au sein de l'église ? Ne souriez pas. Pas si loin de nous dans le temps, des églises historiques ont perdu la classe ouvrière.
- - Conclusion de Jacques:
- - arrêtons de tricher avec les autres, avec Dieu, avec nous-mêmes. Recherchons la vérité des paroles en accord avec les actes. Parlons franc.
- - Prions pour chacun sans oublier les malades sans oublier de confesser nos péchés et de nous pardonner.
- - Sans oublier la foi de croire que Dieu répond à la prière du juste.
En résumé, et nous ?
Quelles leçons pouvons nous en tirer ?
En ce qui concerne le jugement sur les évènements qui nous arrivent :
Il nous faut interpréter les épreuves comme des tests, des passages obligés pour notre perfectionnement, comme un apprentissage de la patience. Interpréter les non-réponses à la prière comme l'indice de prières non conformes à la volonté de Dieu, ou sans la repentance nécessaire. Interpréter la maladie comme un appel au secours autant spirituel que physique. D'une situation pénible pour nous, Dieu en tirera du bien.
En ce qui concerne notre jugement sur les autres :
Jacques condamne la discrimination, l'opinion portée sur l'apparence, sur les signes extérieurs de richesse. Il condamne aussi la médisance, la critique portée sur les frères. Il condamne le mépris que les riches ont pour les pauvres, les exploitant, alors même qu'ils honorent le même Dieu, et allant jusqu'à la persécution.
En ce qui concerne l'opinion sur nous-même : le plus grand danger est de s'abuser soi-même, de se mentir à soi-même. De se croire bon chrétien et dispensé de mettre la parole en pratique. De croire que tous les projets aboutiront, sans se mettre en cause soi-même.
Jacques est finalement un homme sensible, qui ne supporte pas ce qui sonne faux, qui ne supporte pas la dissonance entre la foi qui est professée, et celle qui est vécue au quotidien. Il ne supporte pas l'hypocrisie. Comme les prophètes d'autrefois, il dénonce, et met le doigt sur ce qui pêche.
Jacques est attaché à la justice de Dieu, à une mise en pratique de la loi juste et non hypocrite. Il est juste sans esprit de jugement. Il s'attend à plus de justice sociale. Il plaide pour la justesse des propos, des émotions, des pensées. Il veut avoir une vision juste de ce qu'il est, sans faux-semblants, sans tricherie, sans fausse illusion.
Jacques est un homme droit, intègre, et juste. Il n'est pas étonnant qu'un pareil homme soit devenu responsable de l'église de Jérusalem. Ce sont des hommes et des femmes comme cela dont nous avons besoin.
Alors , il n'y a peut-être pas beaucoup de personnes qui se prénomment Jacques parmi nous. Mais peut-être certains parmi nous se retrouvent-ils dans le portrait que j'en ai fait ce matin. Peut-être certains parmi nous méritent-ils ce surnom , « le juste » ?
Et si vous dites « Oh, moi, je n'en suis pas encore là ! », alors suivons le conseil qu'il nous a donné tout à l'heure : Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu qui la lui donnera, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche
[1] Biblical Archeological Review, novembre-decembre 2002 ; Le Figaro, Yves Miserey 23octobre 2002 ;
http://archives.liste-aleph.org/ml/aleph-200210/msg00122.html
NOTES
[a] Tu n'auras pas d'autre dieu que moi .
Tu ne te feras pas d'idoles ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival . Exode 20.3-5
[b] Après lui naquit son frère, la main agrippée au talon d'Esaü, et on l'appela Jacob (le Talon). Genèse25.26
Est-ce parce qu'on l'appelle Jacob (le Trompeur) qu'il m'a trompé par deux fois ? . Genèse 27.36
[c] La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ; mais ils ne purent pas l'approcher à cause de la foule. On lui fit dire :
- - Ta mère et tes frères sont là dehors et ils voudraient te voir.
Mais Jésus leur répondit :
- - Ma mère et mes frères , ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui font ce qu'elle demande. (Luc 8.19-21)
[d] Il est apparu à Pierre, puis aux Douze, Après cela il a été vu par plus de 500 frères . Ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 1 Cor 15.7
[e] D'un commun accord, ils se retrouvaient souvent pour prier, avec quelques femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus. Actes 1.14
[f] A part lui (Pierre) et Jacques, le frère du Seigneur, je (Paul) n'ai rencontré aucun apôtre. Galates 2.19
[g] (Pierre) leur raconta comment le Seigneur l'avait fait sortir de prison. Il ajouta :
Faites savoir tout cela à Jacques et aux autres frères. Actes 12.17
[h] Voici donc ce que je propose, continua Jacques : ne créons pas de difficultés aux païens qui se convertissent à Dieu . (Actes 15.19)
[i] Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez Jacques, où tous les responsables de l'église se rassemblèrent aussi . (allusion au risque d'être mal accueilli par les croyants judaïsants) . Et bien, voici ce que nous te conseillons (suggestion d'accomplir une purification rituelle). .. Ainsi tout le monde saura que les bruits répandus sur ton compte n'ont aucun fondement . (Actes 21.18,23,24)
[k] considérez vous comme
si quelqu'un manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu
que le frère pauvre soit fier
ne vous laissez pas égarer
sans quoi vous vous tromperiez vous-même
après s'être observé il s'en va il oublie qui il est
si quelqu'un croit être religieux
il s'illusionne lui-même
gardez vous de toutes les formes de favoritisme
ne faites vous pas des différences
ne portez vous pas des jugements
parlez et agissez comme des personnes appelées à être jugées
dieu jugera
la foi seule, sans se traduire en actes est morte
dieu a déclaré juste
nous qui enseignons serons jugés plus sévèrement
celui qui ne commet pas de fautes dans ses paroles est un homme parvenu à l'état adulte
la preuve de la sagesse par des actes empreints d'humilité
sans parti pris et sans hypocrisie
vous qui avez le cur partagé
celui qui critique son frère ou se fait son juge
vous n'avez pas payé le juste salaire
cette injustice
le juge se tient déjà devant la porte
que votre oui soit un oui authentique..
quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité